Un peu d'humour...

Quand Marcel a voulu "casser Internet" avec sa promo de Nouvel An… et a tout cassé

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Marcel, un épicier ambitieux, a voulu propulser ses ventes pour le Nouvel An avec une campagne digitale… et a enchaîné les boulettes. Découvrez cette histoire hilarante et les leçons à en tirer pour éviter de saboter votre propre communication.

Quand Marcel a voulu "casser Internet" avec sa promo de Nouvel An… et a tout cassé

Marcel Dubois, le dynamique propriétaire de "La Caverne aux Délices", une petite épicerie fine située à Plouffe-sur-Mer, avait une ambition cette année : transformer sa boutique en une vraie superstar des fêtes. Entre son foie gras maison, ses confitures artisanales et ses vins naturels soigneusement sélectionnés, Marcel avait de quoi faire saliver la région.

Mais voilà, cette année, Marcel voulait aller plus loin. Il voulait une campagne de Nouvel An qui ferait exploser les ventes et qui, pourquoi pas, attirerait des clients jusqu’à la capitale. Motivé par les promesses de "communiquer comme un pro grâce à Internet", il décida de tout miser sur une campagne digitale révolutionnaire. Enfin, c’est ce qu’il pensait.

Le résultat ? Une catastrophe. Retour sur une campagne qui aurait dû briller, mais qui a fini… dans le bêtisier du marketing.

Étape 1 : L'idée de génie… ou presque

Tout a commencé avec une idée brillante (ou pas) que Marcel a eue un soir en regardant une vidéo YouTube sur les influenceurs. Il s’est dit :

"Et si je lançais un défi viral ? Genre, #FoieGrasChallenge ? Les gens adorent ça, non ? Un peu comme les vidéos de chats, mais avec du foie gras."

La proposition : chaque client devait se filmer en train de déguster son foie gras "d’une manière insolite". Le gagnant remporterait un an de produits gratuits.

Le concept était audacieux, mais il y avait un problème : Marcel n’avait aucune idée de comment le mettre en place. Alors, il a improvisé.

Étape 2 : Les réseaux sociaux maltraités (et mal utilisés)

Pour propager son défi, Marcel ouvrit des comptes sur toutes les plateformes possibles : Facebook, Instagram, TikTok, et même Twitter. Oui, il s’est aussi aventuré sur LinkedIn, pensant que le foie gras avait sans doute sa place auprès des DRH en quête de motivation pour leurs équipes.

  • Sur Facebook, il posta un texte sans image ni vidéo (parce que "les gens lisent, non ?") :

    "Participez au #FoieGrasChallenge et gagnez ! Envoyez vos vidéos avant le 31 décembre."

    Résultat : 3 likes, dont un de sa mère et un du compte de la mairie.

  • Sur Instagram, il publia une photo de son foie gras, mal éclairée, avec un texte truffé de fautes :

    "Venez pour gagner du foit gras ! Le challenge le plus tendance de 2024 !!"

    Verdict : les seuls commentaires étaient des robots vantant des pilules miracles.

  • Sur TikTok, il posta… rien. Parce qu’il ne comprenait pas comment ça marchait. Il a essayé de filmer une vidéo en direct mais elle s’est terminée par une image floue de ses chaussures.

Étape 3 : Quand Marcel a (mal) découvert la publicité payante

Déterminé à ne pas laisser son défi sombrer dans l’oubli, Marcel investit 500 € dans une campagne Facebook Ads. Ce qu’il n’avait pas compris, c’est qu’il fallait choisir une audience. Résultat ? Son annonce s’est retrouvée à être diffusée… en Inde et au Brésil.

Les réactions furent hilarantes :

  • "What is this ‘Fwa Grasse’?"
  • "Looks like butter, no?"

En une semaine, il avait atteint 10 000 impressions mais zéro client en magasin. Pas grave, il se consola en se disant qu’il avait, au moins, conquis l’international.

Étape 4 : Les conséquences imprévues du #FoieGrasChallenge

À force de persévérer, Marcel parvint tout de même à convaincre une poignée de clients fidèles de participer à son fameux défi. Mais il n’avait pas prévu que l’interprétation du mot "insolite" pouvait vite déraper.

Quelques exemples mémorables :

  • Jeanne, la doyenne du village, avait trempé son foie gras dans une tasse de café en hurlant : "TROP INSOLITE !"
  • Kevin, le stagiaire de la pharmacie d’à côté, avait essayé d’en manger en skate… et avait fini à l’hôpital avec une entorse.

La vidéo la plus virale ? Un certain "Jean-Mi", qui avait tenté de flamber son foie gras en direct sur Instagram, provoquant un début d’incendie dans sa cuisine. 300 000 vues, mais pas une seule vente.

Ce qu’il aurait dû faire : les 5 conseils pour éviter de couler sa com’ de Nouvel An

  1. Avoir un plan clair : Avant de lancer quoi que ce soit, Marcel aurait dû réfléchir à son public cible et à des idées simples à mettre en œuvre.
  2. Soigner les visuels : Une photo floue, c’est le meilleur moyen de passer pour un amateur. Avec un téléphone et un peu de lumière naturelle, ça change tout.
  3. Cibler son audience publicitaire : Pas besoin d’attirer les gourmets de Bombay si votre épicerie est à Plouffe-sur-Mer.
  4. Utiliser les bons canaux pour son public : Si vos clients sont sur Facebook, inutile de vous épuiser sur TikTok.
  5. Privilégier la qualité à la quantité : Un concours simple, bien organisé, aurait suffi. Pas besoin d’un défi improbable.

Moralité : Le Nouvel An, c’est festif, pas chaotique

Marcel a appris une leçon à la dure : la communication, ça ne s’improvise pas. Mais pas de panique : avec un peu d’humilité et de préparation, même les pires campagnes peuvent être des tremplins pour mieux rebondir.

Alors, si vous aussi vous rêvez d’une com’ de folie pour le Nouvel An, souvenez-vous de Marcel. Et surtout, ne brûlez pas votre foie gras en direct !

Article publié le 17/12/24

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