L’Usine des Bobines Modernes (UBM), leader de la production de bobines électriques, a voulu moderniser son image avec une campagne de communication osée. Entre slogans absurdes, vidéos promotionnelles surréalistes et bourdes en série, l’opération a vite pris des allures de court-circuit. Plongée dans cette épopée pleine de leçons à tirer pour éviter l’électrochoc.

Quand l’industrie s’emballe : les erreurs de communication de l’UBM

En quête de fraîcheur et de modernité, l’Usine des Bobines Modernes (UBM) a décidé de dépoussiérer son image vieillissante. Une ambition louable, mais qui s’est vite transformée en un festival de faux-pas communicatifs. Reprenons étape par étape leur campagne et voyons ce qui a tourné au désastre.

Erreur n°1 : Un slogan « électrisant »… mais incompréhensible

L’UBM a choisi un slogan supposé refléter son dynamisme : « Connectez vos circuits avec nos bobines révolutionnaires ». Problème ? À part les ingénieurs, personne ne comprenait de quoi il s’agissait. Les consommateurs lambda pensaient qu’il s’agissait de gadgets connectés, voire de jouets pour enfants. Une confusion totale.

Erreur n°2 : Une vidéo promotionnelle qui fait (trop) rêver

Dans un effort de storytelling, l’UBM a produit une vidéo futuriste montrant un monde où ses bobines permettaient aux voitures de voler, aux maisons de flotter et même aux humains de voyager dans l’espace. Si l’intention était noble, la vidéo a généré des attentes irréalistes auprès des clients. Certains ont même demandé où acheter ces fameuses « voitures volantes »… qui n’existent évidemment pas.

Erreur n°3 : Des influenceurs hors de leur élément

Pour toucher un public plus jeune, l’UBM a collaboré avec des influenceurs de mode et de fitness. Rien à voir avec l’industrie électrique ! Résultat : des vidéos où des mannequins posaient avec des bobines, ou des coachs sportifs vantant leurs bienfaits pour « maintenir vos circuits en forme ». Le public n’a pas mordu.

Erreur n°4 : Ignorer les retours des employés

La direction de l’UBM n’a pas jugé utile de consulter ses équipes avant de lancer la campagne. Résultat : les ouvriers et techniciens, les premiers ambassadeurs de l’entreprise, se sont sentis mis de côté. Pire, ils ont moqué publiquement les actions de communication sur leurs réseaux sociaux, entraînant un bad buzz inattendu.

Ce qu’ils auraient dû faire

• Un message clair : adapter le langage pour parler aussi bien aux spécialistes qu’aux novices.
• Des promesses réalistes : mettre en avant les vrais bénéfices de leurs produits au lieu de vendre des rêves impossibles.
• Choisir les bons partenaires : collaborer avec des influenceurs pertinents pour leur secteur.
• Impliquer les équipes internes : leurs avis sont précieux pour crédibiliser une campagne.

Morale de l’histoire

Dans l’industrie comme ailleurs, une communication réussie repose sur l’authenticité, la cohérence et une écoute attentive. À vouloir trop en faire, on risque de perdre sa cible… et sa crédibilité. Moralité : mieux vaut un message simple et efficace qu’un show déconnecté de la réalité.

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